La première question que l’on me pose lorsque j’explique que je suis en reconversion professionnelle, c’est « mais pourquoi le vin » ?. Voilà pourquoi : un métier initial choisi par défaut (je ne savais pas quoi faire après le bac, alors mon père s’est dit « pourquoi pas la comptabilité ? il y aura toujours du travail ! » ; et un jour au bout de nombreuses années je me suis dit « mais qu’est-ce que je fais là ? ». Plus d’envie, je ne trouvais plus de sens à mon ancien job. J’avais déjà travaillé au sein d’une coopérative viti-vinicole dans le sud du Beaujolais et une opportunité s’est présentée à ce moment là de retourner bosser avec elle. Bosser à la cave, c’était super ! Travailler avec des gens passionnés qui ont les yeux qui brillent en vous parlant de leur job, je n’avais jamais rencontré de telles personnes. Ce sont eux qui m’ont donné l’envie d’en connaître plus et me voilà embarquée à préparer un BTS viticulture oenologie.
Et le vrai déclic, c’est le stage. Un cycle complet auprès de Philippe. J’ai mis les pieds dans les vignes et….je me suis sentie tellement bien au milieu de la nature, dans ce beau paysage vallonné du Beaujolais 🥰. C’est là que j’ai compris que c’était le métier que je voulais faire. Peu importe que je ne vienne pas du monde viticole et encore moins du monde agricole. Peu importe que je ne connaisse pas tous les vins du monde (voire pas grand chose). Peu importe que je connaisse (pas encore) de vigneron. Peu importe que je n’ai pas (encore) de cuvage. Alors je me suis lancée. Comme le disait Nelson Mandela « Cela semble toujours impossible jusqu’à ce que ce soit fait ».
Plein de remarques et d’encouragements qui me font sourire et qui me font chaud au coeur. C’est sûr, même après mon stage auprès de Philippe et mon boulot au lycée viticole, je doute parfois mais j’aime ce que je fais. J’aime être seule parmi les vignes, écouter les oiseaux chanter, écouter siffler le vent, regarder les nuages glisser, voir les coccinelles s’accoupler (🤣) et beaucoup d’autres choses. Des choses simples qui me font sentir vivante.
Quoiqu’il en soit, cette aventure n’aurait pu démarrer sans le soutien indéfectible de ma famille : mon mari (bah oui il a bien du mérite de me supporter depuis tant d’années de vie commune 🤣), mes parents qui sont toujours enjoués en écoutant mes blabla, mes soeurs qui ont vite compris que mon bien-être en dépendait, et mes beaux parents qui ont toujours une ou deux questions et qui m’encouragent.
Quoiqu'il en soit, cette aventure n'aurait pas pu se faire sans le soutien indéfectible de ma famille : mon super mari (bah oui, il a du mérite de me supporter après tant d'années de vie commune), mes parents toujours enjoués à l'écoute de mes blabla, mes soeurs qui ont vite compris que mon bien-être en dépendait, et mes beaux-parents qui me posent toujours une ou deux questions et m'encouragent.